Entreprises lyonnaises et crise sanitaire : Réflexions sur ce qui a changé…ou pas.

Cédric
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Alors que nous sortons très lentement de la crise sanitaire la plus importante de l’ère industriel, j’ai voulu vous faire mon feedback sur ce qui a changé ou non de manière générale sur le tissu économique de la région.

Le centre d'affaire Lyon Part-Dieu


L’économie lyonnaise s’est-elle adaptée à la crise du coronavirus ?


Pour ceux qui suivent mon blog, vous savez que je m’intéresse de près au dynamisme et à l’attractivité des entreprise locales. En effet, nous avons quelques pépites implantées dans les secteurs de la santé, de l’industrie et des services. Sans compter la multitude de start-up qui attirent les investisseurs du monde entier…Que s’est-il donc passé pendant ces 2 mois de confinement ? Voici les informations que j’ai pu recueillir ici et là…

La mise en place du télétravail


Pour plus de 4 cadres sur 5, le télétravail a été rendu possible dès le début du confinement avec un retour d’expérience très positif dans plus de la moitié des cas. Ce système offre plus de flexibilité en termes d’horaires et cadences de travail. En même temps, il contribue à la diminution du stress souvent occasionné par les bouchons en voiture, ou les transports en commun bondés et en retard (RER/train) qui sont devenus un calvaire pour certain(e)s. 

Comme exemple, la plupart des SSII se sont facilement adaptées à ce nouveau mode de travail et les services d’ingénierie des grands groupes industriels (Sanofi Pasteur, Boehringer Ingelheim, Renault Truck) proposaient déjà le télétravail à leurs collaborateurs environ 1 jour/semaine.

La numérisation des tâches


Les outils de réunion à distance ont véritablement pris leur essor durant la crise du covid. A tel point que des noms comme Zoom, Microsoft Teams, Cisco Webex ou Skype sont pratiquement rentrés dans le langage familier. J’en oublie des dizaines d’autres…Remplaceront-ils dans le futur les salles de réunions ? Difficile de le prédire...En tout cas, ces outils ont facilités la vie de milliers d'entreprises permettant ainsi à leur collaborateur de rester en contact et faire perdurer leurs activités.

Les limites observées


Le papier n’a pas dit son dernier mot


Pochettes en papier kraft, blocs-notes, enveloppes à bulles, emballages d’expédition ou tous les types d’enveloppes en papier n’ont pourtant pas disparues…et loin de là cette idée. En effet, malgré une baisse significative de l’utilisation du papier au début des années 2000 avec l’entrée massive de l’internet dans les milieux professionnels (messagerie et agenda électroniques), on observe depuis 5 ans une stagnation voire même un palier infranchissable concernant la consommation du papier et/ou carton dans les entreprises. La raison est simple : il sera encore nécessaire de garder un contact physique par le biais de courrier pour fidéliser une clientèle car nous savons que les emails ne sont souvent pas ou peu lus et atterrissent même parfois dans notre dossier dédié aux spams.

Cela est encore plus vrai dans les domaines du luxe, de la communication ou du marketing : la personnalisation du packaging et l’envie de faire plaisir ou toucher émotionnellement son prospect passe avant tout par l’emballage du produit. Et cela, tous les e-commerçants l’ont bien compris ! Alors même en période de confinement, il a fallu assurer les expéditions et livrer des clients.

Les métiers manuels écartés du télétravail


Ce point a beaucoup fait parler dans les médias qui mettaient en avant les inégalités de classes sociales mais pour être honnête avec vous, il y a des tâches impossibles à emporter chez soi. Je connais bien les domaines de la santé, croyez-moi, même au plus fort de la crise, les lignes de production de vaccins ou de médicaments tournaient à plein régime.

Alors comment faire évoluer les mentalités pour faire progresser la part du télétravail dans les métiers manuels ? C’est une vraie question qui mérite d’être posée. D’après moi, il faut accentuer la formation interne et permettre aux salariés « non-cadres » d’être multi-tâches et pouvoir par exemple quelques jours par mois effectuer depuis leur domicile des activités par exemple de reporting, de mettre en place des stratégies, se former ou réfléchir a des actions qui pourraient éventuellement améliorer la rentabilité de leur outil de production, etc…

Voilà, j'en ai fini de mon point de vue personnel. Le sujet est vaste et mériterait d'être approfondi. Ce qu'il faut retenir : avec une telle crise, il est certain que les mentalités vont évoluer.

N’hésitez pas à commenter mon article et me donner votre avis sur ces sujets.

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