Jour 1 : découvrir le cœur historique de Lyon
Impossible de commencer ailleurs que par le Vieux Lyon. C’est là que tout a commencé, au pied de la colline de Fourvière, entre ruelles pavées, cours intérieures et passages secrets, les fameuses traboules. On y trouve la cathédrale Saint-Jean, imposante, presque sévère, mais fascinante. Juste à côté, une boulangerie artisanale ou un café intimiste permet de démarrer la journée doucement, avec un bon café et un croissant encore tiède.
Vers midi, direction un bouchon lyonnais. Ces petites adresses typiques ne paient pas de mine, mais elles envoient du lourd. Saucisson brioché, quenelles, cervelle de canut… ce n’est pas light, mais c’est local. Et franchement, ça vaut le détour.
L’après-midi, il faut grimper. Soit à pied, soit en funiculaire, direction la basilique de Fourvière. Là-haut, le panorama sur la ville est époustouflant. On y resterait des heures. Et juste en dessous, les vestiges du théâtre antique offrent un petit saut dans le temps, en plein air, souvent au calme.
Le soir venu, descendre se balader le long des quais de Saône est une excellente idée. Quand la lumière tombe, les façades se parent d’oranges et de roses. Dîner dans un petit resto au bord de l’eau, puis flâner sous les lampadaires du Vieux Lyon… l’ambiance est magique.
Jour 2 : vibrer au rythme de la Presqu’île
Le deuxième jour, cap sur la Presqu’île, ce quartier central coincé entre Rhône et Saône, véritable colonne vertébrale de la ville. On commence par la place Bellecour, immense, un peu vide mais impressionnante, puis on remonte la rue de la République, temple du shopping. En chemin, on s’arrête devant la fontaine des Jacobins ou sur la place des Terreaux, selon l’inspiration. Un café en terrasse, histoire d’observer les passants, et on continue.
Pour le déjeuner, direction les Halles Paul Bocuse. Ce n’est pas qu’un marché couvert : c’est une institution. Fromagers, charcutiers, pâtissiers… les meilleurs artisans y sont réunis. De quoi composer un repas sur le pouce, mais haut de gamme.
L’après-midi, plusieurs options. Le Musée des Beaux-Arts est un incontournable si l’on aime la peinture. Sinon, le Musée de l’Imprimerie est souvent une belle surprise. Ensuite, direction les pentes de la Croix-Rousse. L’ambiance y change : plus bohème, plus créative. Fresques murales, ateliers d’artistes, petits cafés indépendants… on s’y perd volontiers.
Et pour ceux qui souhaitent prolonger cette immersion, Navaway propose un guide complet pour visiter Lyon en 3 jours, avec un itinéraire clé en main, des conseils pratiques, et des idées d’activités selon les envies. Parfait pour ceux qui préfèrent se laisser guider ou ajouter quelques découvertes au programme.
En soirée, retour sur la Presqu’île. Pourquoi pas un apéro dans un bar à vin du côté d’Ainay ou des Cordeliers ? Certains lieux proposent des planches généreuses et une belle sélection locale. Ensuite, dîner dans un restaurant branché ou une brasserie chic. L’offre est dense et souvent excellente.
Jour 3 : prendre l’air, ralentir, savourer
Après deux journées bien remplies, le troisième jour invite à souffler un peu. Cap sur le parc de la Tête d’Or, véritable poumon vert de la ville. Immense, apaisant, idéal pour se balader sans but précis. On y croise des joggeurs, des familles, des étudiants. On s’arrête devant les serres tropicales, le petit zoo, ou on loue une barque sur le lac. Tout y est calme. Et beau.
Une pause café ou un pique-nique improvisé dans l’herbe permet de prolonger ce moment sans se presser. Puis, selon l’envie, on file vers la Cité Internationale ou les Brotteaux pour un brunch ou un déjeuner plus posé. Les deux quartiers offrent de belles adresses avec terrasse, ambiance décontractée.
L’après-midi, pourquoi ne pas louer un vélo ? Longer les quais du Rhône, traverser les ponts, s’arrêter où bon semble. Ou bien visiter le musée des Confluences, au bout de la presqu’île. Un bâtiment audacieux, au design presque futuriste, qui abrite une collection aussi curieuse que passionnante. Histoire, sciences, civilisations… c’est un musée où l’on reste facilement deux heures sans s’en rendre compte.
Pour clôturer ces trois jours, plusieurs options : dîner avec vue à la Confluence, ou embarquer pour une mini-croisière sur la Saône. Certaines proposent même un repas à bord. Parfait pour dire au revoir à Lyon… ou à bientôt ?
Conseils pratiques pour profiter à fond
Se déplacer dans Lyon est assez simple. Le métro est fiable, rapide, et couvre l’essentiel. Les vélos en libre-service (Vélo’v) sont pratiques et bon marché. Et pour les amateurs de marche, la ville est assez compacte pour se découvrir à pied, surtout dans les quartiers centraux.
Pour loger, mieux vaut viser la Presqu’île, le Vieux Lyon, ou le quartier de la Part-Dieu si l’on cherche la praticité. Ces zones permettent de rayonner facilement, tout en profitant de l’ambiance locale.
Enfin, quelques astuces utiles : le Lyon City Card permet d’accéder à plusieurs musées, d’utiliser les transports, et d’avoir des réductions sur certaines activités. Pensez à réserver les restaurants un peu prisés, surtout le soir ou le week-end. Et si un événement majeur a lieu (Fête des Lumières, Biennale…), il faut anticiper encore plus tôt.
En trois jours, Lyon dévoile déjà beaucoup. Son histoire, sa culture, sa gastronomie. Ses contrastes aussi, entre tradition et modernité, entre ruelles médiévales et architectures contemporaines. Cet itinéraire n’est qu’un point de départ. Il donne envie de revenir, de creuser, de goûter encore. Car Lyon, finalement, ne se visite pas qu’une fois. Elle se redécouvre à chaque saison.


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